[To Tech Away] La MusicTech résonne dans Paris !

De retour du MaMA, plein les yeux, plein les oreilles

La semaine dernière, les équipes de Cap Digital sont allées jouer les bardes au MaMA Festival & Convention. Grand rendez-vous des professionnels de la musique en France, c’était l’occasion d’aller prendre la température du secteur en cette fin d’année. On vous raconte notre passage chez MaMA !

Qu’est-ce qu’on fait au MaMA ?

D’abord, sachez que le MaMA c’est environ 5 500 festivaliers et presque 6 000 professionnels accrédités pour cette neuvième édition. En journée, moment réservé aux professionnels de l’industrie quand les concerts en soirée sont ouverts au public, plus de 400 intervenants ont été écoutés sur scène. Parmi les personnes présentes,on décompte 31% d’internationaux, avec un focus sur le Japon pour cette année. Les conférences, débats et keynotes se sont succédés au Trianon, l’Elysée Montmartre, FGO Barbara et le Lycée Decour. Toutes les sessions ont d’ailleurs été enregistrées et sont disponibles en ligne. Au sein même du MaMA, le parcours MaMA Invent, développé par notre partenaire l’IRMA (Institut des Ressources de Musiques Actuelles), est une forme de salon intégré totalement dédié à l’innovation dans la musique. L’espace du Trianon était investi par les corners des acteurs innovants, les keynotes, le Cosy Lab dédié aux démos, et a d’ailleurs reçu la visite du nouveau Ministre de la Culture Franck Riester le vendredi 19 octobre.

3 sessions de 3 candidats divisées en trois thématiques : Early Stage, Living Lab et Développement International. A la clé : un prix offert par le Crédit Mutuel et un accompagnement personnalisé par les équipes de Cap Digital. Cette année, le jury de professionnels a élu la start-up MILA, spécialisée dans la thérapie musicale répondant aux troubles de l’apprentissage chez l’enfant. Parmi de nombreuses initiatives, c’est notamment l’occasion de mesurer l’évolution de la MusicTech et de challenger les solutions face au jury de professionnels. Toutes les sessions sont disponibles en ligne ici !

3 jours, 3 ambiances

Parlons maintenant du fond : qu’est-ce qu’on s’est dit au MaMA ? Le premier jour, le panel portant autour de la diplomatie culturelle au bénéfice du soft power de la France a rassemblé de nombreux professionnels, dont notamment Stéphane Distinguin, président de Cap Digital ! La journée, dédiée aux artistes, a mis à l’honneur les artistes « slasheurs » (ces “surhumains” qui s’autoproduisent et assurent plusieurs rôles en plus de la composition/interprétation), l’accompagnement et les nouvelles technologies pour l’aide à la composition et la promotion artistique. Musicoin, plateforme de streaming fonctionnant sur un protocole blockchain était d’ailleurs sur place pour présenter sa solution.

La seconde journée a vu les acteurs du Live investir la grande salle du Trianon, pour parler scénographie, l’évolution des méthodes avec Tradespotting venu parler de data marketing et de valorisation de données, notamment avec Delight. Les équipes de Qwant Music sont ensuite venues présenter le premier moteur de recherche dédié à la musique et les prochaines avancées. Puis, pour terminer la journée en se faisant plaisir, Arnaud Rebotini, pionnier de la musique électro française a donné une keynote,sur son passage du milieu underground aux marches de Cannes grâce à son activité autour des bandes originales de cinéma.

Enfin, le dernier jour mettait à l’honneur les labels et l’industrie de la musique, à commencer par l’état économique de ce secteur : une conférence sur la MusicTech et les capitaux de plus en plus nombreux débutait la journée. Les nouveaux modèles ont été abordés, comme les festivals avec Serge Kancel chargé de la question au Ministère de la Culture, tout comme les nouvelles technologies utilisées dans la production de contenus, notamment la réalité virtuelle ou bien la convergence avec l’image.

En bref, les industries culturelles et créatives ont le vent en poupe si l’on en croit l’enthousiasme au MaMA. Cap Digital, toujours proche de ces problématiques, continue d’ailleurs sur sa lancée avec un événement dédié à nos adhérents : le Club 2030, une invitation à penser le futur du marché de la culture, des médias et de la publicité. Adhérents, venez nous rejoindre avec vos +1 pour prolonger la discussion en notre compagnie en prenant votre place ici !

Facebook or vote 

A l’approche des midterms aux Etats-Unis, l’influence de Facebook dans les élections refait surface. Malgré une annonce de Mark Zuckerberg devant le Congrès assurant que les algorithmes d’IA pourront faire le tri parmi les fake news, le New York Times mesure la distance technique qui reste encore à parcourir. Au-delà d’un aspect purement technique de compréhension, l’intégration d’un code éthique dans les algorithmes de la machine pose toujours problème : qu’en sera-t-il des biais connus à l’IA ? Comment intégrer cette forme d’intelligence ?

Netflix : menu complet 

Netflix pourrait arriver à 9 milliards de dollars dépensés pendant l’année 2018. La plateforme a annoncé demander à creuser sa dette de 2 milliards pour cette fin d’année. L’ objectif : investir dans de nouveaux programmes originaux. Et question programmes, si comme certaines personnes de l’équipe vous êtes de grands consommateurs de séries, vous savez sûrement que Netflix a récemment annoncé l’annulation de certaines séries pourtant largement appréciées. La plateforme a atteint un tel volume qu’il faut désormais en retirer pour faire de la place dans le catalogue !

YouTube craque pour l’éducation 

Après le lancement de son service premium, YouTube continue les annonces. Dans la même dynamique, la plateforme a annoncé son partenariat avec Eventbrite, pour accélérer dans la vente de billets. Après la signature avec Ticketmaster il y a un, c’est près de 70% du marché qui est couvert. Cette semaine, c’est dans le domaine de l’éducation que YouTube annonce un investissement de 20 millions de dollars.La plateforme proposera une offre de contenus éducatifs qualifiés à tous les utilisateurs.

Google + s’envole, Dragonfly décolle 

C’est la fin de Google +, après la révélation d’une faille de sécurité datant de 2015, dont aucune mention n’avait été faite par les équipes. Le service, qui peinait à attirer les utilisateurs sera donc fermé.

Dragonfly, projet de Google destiné à la Chine, est apparemment en bonne voie. Sundar Pichai, CEO, promet un moteur adapté, pourtant capable de fournir plus de résultats que dans la situation actuelle et d’installer un accès à l’information à long terme en Chine.

Apple : data bae

La start-up Asaii a été rachetée par Apple, dans l’idée de concurrencer au mieux Spotify sur le marché des plateformes de streaming. Le géant va donc intégrer la solution d’analyse de données sur les réseaux sociaux pour repérer les artistes émergents les plus prometteurs.

Aux Etats-Unis, les utilisateurs peuvent désormais télécharger une copie de leurs données et faire une demande de modification. Le tout s’inscrit dans la dynamique de meilleure protection des données mise en place par Apple.

Streaming sounds better with EU ?

Amazon et Netflix devront adapter leurs catalogues à la nouvelle décision du Parlement Européen : les services de streaming devront disposer d’au moins 30% de contenus originaux européens. La directive prendra effet au début de l’été 2020.

Gaming on fire 

Le modèle économique du jeu vidéo évolue, et pour le plus grand bonheur des investisseurs : de l’achat unique à l’abonnement, l’accès est facilité pour les utilisateurs, ce qui garantit fidélisation sur le long terme et revenus récurrents.

Started from the bottom now we’re here 

Gizmodo nous fournit une belle liste des 100 sites qui ont participé à l’élaboration d’Internet tel qu’on le connait aujourd’hui. C’est le moment de faire un bond en arrière (et de remarquer que Facebook n’y figure pas…).

Fintech : le compte sur la main

La carte bancaire biométrique serait dans les tuyaux de la Société Générale. La carte comprendrait l’empreinte digitale de son/sa propriétaire, qui aurait simplement à poser le doigt sur un capteur d’empreinte pour réaliser le paiement, ouvrant ainsi la voie à la généralisation du paiement sans contact sans limite de montant.

La Chine, l’invité mystère 

Bloomberg a dévoilé en début de mois une affaire selon laquelle la Chine aurait introduit des micro-capteurs dans des éléments hardware d’Apple et Amazon . Malgré les prises de paroles d’Apple et Amazon pour nier ces affirmations, les journalistes maintiennent leur position. Pour l’heure,  rien n’est encore confirmé.

Cauchemar en cuisine pour Amazon

Les employés des géants de la tech continuent de se faire entendre auprès de leurs employeurs. La semaine dernière, un employé d’Amazon a publié une lettre ouverte sur Medium, reprochant à la firme la vente des technologies de reconnaissance faciale à la police pour des pratiques de surveillance de masse. Il s’avère qu’Amazon a également fourni une grande partie des technologies nécessaires au programme ICE (Immigration and Customs Enforcement), suite auquel plusieurs familles ont été séparées à la frontière des Etats-Unis. Face aux demandes des employés, Jeff Bezos a annoncé vouloir continuer à travailler aux côtés du gouvernement.

Pourboires

Foursquare pivote pour offrir un service uniquement btob, et lève 33 millions de dollars. L’entreprise pourra développer son budget alloué à la R&D, pour permettre aux TPE et PME d’entrer tous les renseignements sur leur plateforme.

Les fondateurs de la start-up Take Eat Easy se lancent dans le vélo électrique connecté, avec une levée de fonds de 10 millions d’euros pour leur nouveau projet : Cowboy.

Ledger & Engie : le courant passe

Ledger et Engie se réunissent pour intégrer énergie renouvelable et blockchain. Les boitiers Ledger seront donc disposés sur les éoliennes : la start-up aura pour mission de tracer la production d’énergie d’origine renouvelable et de sécuriser les transactions.

Rendez-vous dans 15 jours pour le nouveau service !