Structurer les studios pour faire de la région IDF une place mondiale du cinéma d’animation !
Lancé dès 2006 par Cap Digital, le projet HD3D-IIO (Initiative pour une innovation ouverte) fédère les plus grands studios franciliens de post production, d’effets spéciaux, d’animation et les laboratoires numériques dédiés au cinéma et à la télévision. L’enjeu : donner à ces acteurs la capacité de rivaliser avec les géants US du secteur. 10 ans plus tard, l’objectif est largement atteint : portés par des productions qui dépassent le milliard de dollars de recette, des milliers d’emploi sont créés et la région accède au statut de « place-studio-mondiale ».
La génèse
Au milieu des années 2000, les succès de films d’animation comme Shrek, Nemo ou Madagascar donnent le tournis…
Le contexte
Dans les années 2000, les productions de cinéma d’animation se veulent toujours plus spectaculaires ou distinctives et invitent à repousser les frontières de la création. La demande est toujours plus forte mais les capacités de fabrication des grands studios américains atteignent leurs limites. Une opportunité unique vite repérée par Cap Digital qui mobilise alors les studios et laboratoires du pôle pour les aider à conquérir ses nouvelles parts de marché.
Le challenge
Ce que propose Cap Digital : concevoir avec tous les acteurs de la filière des outils et process innovants et inter-opérables pour augmenter significativement la capacité, l’efficacité, la fiabilité et la sécurité opérationnelle des studios.
En 2006, la fabrication d’un long-métrage 3D d’envergure internationale coûte en moyenne 50 millions d’euros (pour la seule partie fabrication) et représente au minimum 350 emplois sur une durée moyenne de production de 3 ans. Soit au total l’équivalent de plus de 250 000 jours – hommes d’activité salariée ! Le potentiel en termes de création d’emploi est énorme. Mais pour absorber une telle masse de travail, les studios franciliens doivent se structurer.
Le projet HD3D-IIO
C’est ce que propose Cap Digital avec HD3D-IIO : concevoir avec tous les acteurs de la filière des outils et process innovants et inter-opérables pour augmenter significativement la capacité, l’efficacité, la fiabilité et la sécurité opérationnelle des studios. Pari gagnant ! En s’appuyant sur ces nouveaux outils, la filière a réussi à attirer de nouveaux projets sur son territoire. Dans les années qui suivent, les studios Mac Guff, TeamTO et Mikros sortent des longs métrages d’envergures internationales et embauchent à tour de bras. En 2010, le lancement de Moi, moche et méchant affole les compteurs du box-office. La filière tient son blockbuster et transforme l’essai avec une franchise (Moi, moche et méchant 1, 2, 3 et Les Minions) qui cumule plus de 3,7 milliards de dollars de recettes mondiales, détrônant au passage les 5 films de Shrek (3,5 milliards de dollars). Personne ne doute plus que l’Ile-de-France est devenue l’une des premières places mondiales pour les studios d’animation.